De nos jours, la table de mixage est l’outil essentiel pour espérer sortir un bon rendement sonore lors d’un évènement musical ou un enregistrement en studio. Elle se base sur sa capacité de moduler, un ou plusieurs sons venant d’un appareil ou d’un micro, et de le ressortir vers des hauts parleurs. Autre que le volume, les fréquences de chaque piste aussi, sont sujettes au réglage (aigus, graves, médium), en sus, des effets peuvent s’y incorporer (delay, chorus, reverb,…). Et pour finaliser, chaque son qui sort peut se faire envoyer vers n’importe quel hautparleur de notre choix. On doit tenir compte que la table de mixage est constituée de 3 dispositifs : les entrées, le mixeur et les sorties. A première vue, son utilisation peut paraître compliquée, mais en suivant bien les consignes, tout le monde peut s’y appliquer progressivement. Encore plus d’informations ici !
Bien connecter les entrées
Les tables de mixages possèdent des canaux d’entrées à nombre variable : 4, 8, 16, 32,… Si un micro ou un instrument à source monophonique, nécessite une entrée pour se connecter, par contre, chaque instrument stéréo nécessitera deux entrées. Comme les signaux envoyés par les instruments se distinguent entre eux, les entrées des reproducteurs de CD’s et des microphones sont séparées chez certaines consoles. De ce fait, on a deux types d’entrées : les entrées micros qui reçoivent les micros, et les entrées lignes pour la réception des claviers ou les lecteurs de CD’s. Ce modèle peut s’appliquer en mode micro et vice-versa, par simple pression sur un bouton, il peut se changer en mode ligne.
Puisque le réglage est indépendant pour chaque entrée, alors, il est conseillé de ne joindre à chaque entrée qu’un instrument, et non deux ou trois comme chez certaines consoles. Les sons produits risquent de ne plus rester fidèles. Pour une bonne gestion du réglage des paramètres généraux (volume), l’incorporation des sous-groupes est efficace, car plusieurs canaux pourront se disposer pour un instrument (batterie, clavier ou plusieurs micros).
La connexion des sorties
Elle se fait directement sur le dispositif récepteur, comme les enceintes de concert, les enceintes de studio (monitors) ou tout simplement sur un casque ou écouteur audio, pour plus d’intimité. Les paramètres, comme le volume, peuvent se visualiser sur la table, grâce à des Vumètres, ou exactement modulomètres. Deux groupes de sorties se distinguent sur la plupart des consoles de mixage :
- « les monitors », qui sont constituées par les sorties vers des enceintes d’écoute de proximité, comme le cas précis pour l’ingénieur du son ;
- Le master, est constitué par l’ensemble des sorties vers ce qu’on désigne la sortie générale, présentée par le public ;
- Spécialement pour les concerts, certaines consoles disposent d’une troisième sortie, ralliant directement le technicien du son avec les musiciens et chanteurs sans passer par les sorties générales.
Activation des canaux
Une fois les dispositifs d’entrée et de sortie mises en place, désactivez le mute ou « muet », le son pourrait circuler librement.
Activation de l’alimentation fantôme
Appelée aussi alimentation simplex, elle s’utilise surtout en studio d’enregistrement. A faible intensité (48 Volts), elle est la source en alimentation électrique des microphones statiques ou micros à condensateur et de certains amplis.
Réglage des volumes
Désignés « potards » par les professionnels, les potentiomètres vous permettent d’effectuer le réglage du volume de chaque canal d’entrée, et ceci, d’une manière totalement indépendante les unes des autres. Le contrôle numérique est une des formes la plus appréciée. L’écoute isolée d’un instrument peut se faire par application d’une fonction nommée « solo », en pressant sur le bouton correspondant à ce canal. Et de même, la fonction « mute » de ce canal arrête le son supposé sortir de ce canal.
Une table de mixage convenable doit disposer d’au moins trois potards, pour pouvoir régler, indépendamment chaque canal, sur les aigus, les médiums et les graves. L’assimilation à la table, d’un égaliseur paramétrique ou d’un égaliseur graphique, donnerait un grand plus sur la qualité du son.
Production des effets
Produits par les auxiliaires (entrées et sorties), et envoyés vers certaines pistes, selon leur mode, ces effets peuvent se présenter sous-formes de réverb, phasing, delay ou autres. La quantité de chaque effet, peut se régler de manière individuelle, à partir de l’application d’un potentiomètre de niveau d’effet.
Donnez de la dimension au son
Le lieu de sortie du son d’un canal d’entrée peut se déplacer selon votre convenance, grâce à l’incorporation d’un potard adéquat. Le panoramique laisse entendre la planification du son d’un canal, d’un lieu à un autre, sans qu’il y ait interruption ou disjonction sur l’émission musicale.
Suite à l’application de ces méthodes, ayant obtenu une minimum d’expérience, vous devrez être apte à choisir entre une table de mixage analogique et une table de mixage numérique. Si la première a l’avantage de maintenir fidèlement le son, en revanche, la deuxième, possède plus de fonctionnalité, la permettant de réaliser plusieurs autres programmes. La dernière astuce que je vous passe est de choisir le modèle qui convient le plus à vos doigts, car c’est sûr que vous allez travailler au doigt de votre inspiration.